Trois
Principes directeurs :
Impulser
et soutenir des actions de sensibilisation et de formation sur la
transition auprès de différents publics : élu·es, agent·es
territoriaux, jeunes, habitant·es, acteurs économiques, etc.
Engager
un processus de construction collective des politiques locales, en
associant élu·es, citoyen·nes, agent·es et représentant·es des
acteurs locaux, notamment pour la mise en œuvre et le suivi des
engagements du Pacte pour la Transition.
Pour
répondre à l'urgence climatique et sociale, intégrer des critères
environnementaux et sociaux, ainsi que les impacts à long terme
décisifs dans les arbitrages des projets locaux et dans
l’organisation de la commune et ses groupements.
L'association
l'Haÿ-en-Transition, réunie le 4 décembre 2019, choisit de porter
auprès des candidats les 12 mesures suivantes :
NIVEAUX
D'AMBITION
1
: Mise en place d'un Conseil en Énergie Partagée (CEP)* dans la
commune, audit du patrimoine et alimentation à 50% les bâtiments et
l'éclairage publics en électricité renouvelable et locale.
2
: Mise en place d'un plan de rénovation énergétique pour le mandat
visant à réduire de 40% les consommations d'énergie en 2030 et
alimentation des bâtiments et de l'éclairage publics à 75% en
électricité renouvelable et locale et 25% en chaleur renouvelable
(bois ou biogaz).
3
: Mise en place d'un plan d’investissement pour atteindre -60% de
consommation d’énergie en 2050 et fourniture à 100% en énergie
renouvelable (électricité, chaleur, carburants) dès 2040.
*Le
Conseil en Énergie Partagé (CEP) est un service énergie mutualisé
: Ces postes de technicien·nes énergie mutualisé·es entre
communes sont le plus souvent hébergé·es par des syndicats
d’énergie, agences locales de l’énergie et du climat, ou des
intercommunalités.
Le
coût d’un poste de CEP représente un peu plus d’ 1 €/hab/an.
Sachant que des actions simples sur le patrimoine, peuvent permettre
d’économiser jusqu’à 3 €/hab/an en moyenne, le coût du
service peut rapidement être compensé par les économies qu’il
permet de réaliser.
Exemples
d’action :
-
Inscrire le principe de “zéro artificialisation nette” dans le
PLU (Plan Local d’Urbanisme) et/ou le PLUI (Plan Local d’Urbanisme
Intercommunal).
-
Créer de nouveaux espaces verts. Pour cela, acquérir et végétaliser
de nouveaux lieux, et désimperméabiliser les sols.
-
Mettre en place l'extinction de nuit sur une période aussi longue
que possible (le crépuscule étant une période cruciale pour de
nombreuses espèces) ou un éclairage dynamique partout où
l’extinction n’est pas possible.
NIVEAUX
1
: Créer ou renforcer une structure ou un service d'information et
d'accompagnement des ménages et des professionnels à la rénovation
énergétique. Mettre en place les compétences qui permettent que la
structure soit en capacité d'accompagner et d'orienter les ménages
en précarité énergétique vers le conseil et les aides
disponibles.
2
: Créer un plan d’action contre la précarité énergétique avec
objectif de diviser celle-ci par 2 durant le mandat.
3
: Rénover en haute performance 10% des logements anciens du
territoire d'ici la fin du mandat et promulguer un arrêté
d’interdiction de location des passoires énergétiques.
Pour
cela de nombreux outils existent déjà comme : les appels à
candidature SLIME (Services locaux d’intervention pour la maîtrise
de l’énergie) du CLER, un programme qui est destiné à
accompagner les dispositifs locaux de lutte contre la précarité
énergétique en se concentrant sur le repérage et le conseil
personnalisé aux ménages modestes,ou encore les Fonds Sociaux
d'Aide aux Travaux de Maîtrise de l'Energie (FSATME)
NIVEAUX
D'AMBITION :
1
: Mettre à jour les documents d'urbanisme du territoire pour y
intégrer notamment des critères de densité et de qualité
environnementale des constructions et pour réévaluer la pertinence
des zones identifiées “à urbaniser”. Assurer une formation des
services de la commune sur les conséquences de l'étalement urbain
et de l'artificialisation des terres, ainsi que sur la qualité
environnementale des constructions, pour pouvoir orienter les
particuliers et les entreprises de construction vers des solutions
durables.
2
: Adopter et diffuser d'ici 2024 un document référence pour
conditionner la construction et l'exploitation des projets
d'aménagement à la réduction des émissions de GES et le maintien
de la biodiversité du territoire, et rénover au moins un bâtiment
symbolique selon ces critères durant le mandat.
3
: Adopter et diffuser d'ici 2022 un document de référence pour
conditionner la construction et l'exploitation des projets
d'aménagement à la réduction des émissions de GES et le maintien
de la biodiversité du territoire, et généraliser son utilisation
dans les constructions et opérations d'aménagement de la commune.
(introduire
des restrictions dans le plu)
NIVEAUX
1
: Modérer la vitesse automobile sur au moins une partie de la
commune, généraliser les doubles sens cyclables et les « cédez le
passage cycliste au feu », et installer un nombre suffisant de
places de stationnements vélos (près des commerces, des arrêts de
bus, des services publics, à l'intérieur des écoles…).
2
: Mettre en place au moins une zone de circulation apaisée
effective, et au moins quelques aménagements cyclables sur des axes
structurants (bandes larges ou mieux, pistes)
3
: Rendre cyclable tout le bassin : par une modération généralisé
de la vitesse et du trafic automobile, et la garantie d’un montant
minimal dédié au développement au vélo de 25€ par habitant·e
par an sur le mandat.
NIVEAUX
1
: Accorder l'équivalent de 2% du budget de gestion des ordures
ménagères aux actions de prévention. Permettre aux structures de
réemploi de collecter dans les déchetteries, et favoriser la
création d'au moins un équipement de réemploi solidaire par la
collectivité portant la compétence déchets. Mettre en place une
solution de tri à la source des bio-déchets (obligation légale
d'ici 2023).
2
: Accorder l'équivalent de 5% du budget de gestion des ordures
ménagères aux actions de prévention. Favoriser la création ou le
maintien d'au moins un équipement de réemploi solidaire par bassin
de 50 000 habitant·es. Planifier l'évolution des déchetteries pour
dédier des espaces aux réemploi et/ou permettre aux citoyen·nes de
réutiliser les déchets qui y sont déposés, et contribuer à la
mise en réseau des associations de réemploi et de prévention.
3
: Accorder l'équivalent de 10% du budget de gestion des ordures
ménagères aux actions de prévention et favoriser la création ou
le maintien d'au moins un équipement de réemploi solidaire par
bassin de 25 000 habitant·es.
NIVEAUX
1
: Rendre accessible les services numériques au plus grand nombre en
mobilisant les espaces culturels (comme les bibliothèques et
médiathèques) ou d’insertion professionnelle
2
: Favoriser la citoyenneté par le numérique et en faire un outil
d'inclusion sociale
- Assurer un accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées du numérique dans les espaces culturels et d'insertion professionnelle équipés d'ordinateurs, et les aider concrètement dans leurs démarches, particulièrement les démarches administratives.
- Déployer un réseau WiFi dans la ville pour tous et toutes en accès libre et permanent.
3
: Faire de la commune un lieu de médiation numérique où chacun·e
pourra être accompagné dans la transition numérique
- Former les agent·es d’accueil de la commune à l’aide au numérique pour toutes les démarches administratives, à destination de : personnes âgées, SDF et grands exclus, familles en difficultés, travailleur·ses pauvres, demandeur·ses d’emploi et jeunes en insertion. Cet accompagnement doit donner accès par formation-action à une certaine autonomie et appropriation des outils dont ils ont besoin.
- Créer un « pack de services numériques » (matériel, fournisseur d’accès Internet, accompagnement) à destination des publics les plus éloignés du numérique, et aux conseiller·es/médiateur·trices accompagnant ces publics. Par exemple, permettre à chacun et chacune d’avoir un ordinateur, en participant à des réseaux de réemploi et en favorisant le reconditionnement des ordinateurs.
NIVEAUX
1
: Renforcer l'existant
- Renforcer la transparence et la communication autour des données de la commune/intercommunalité, et des travaux du conseil municipal/communautaire et garantir lors des séances des conseils municipaux et de leurs groupements un temps de prise de parole des habitant·es
- Organiser des sessions de formations collectives élu·es-agent·es-habitant·es à d'autres modalités de gouvernance partagée, de prise de décision et de méthodes de dialogue.
- Valoriser et renforcer les dispositifs de participation existants (moyens et pouvoir de décision)
2
: Développer la co-construction des politiques locales
- Mettre en place au moins un dispositif de co-construction des politiques locales engageant pour réfléchir et travailler ensemble sur les projets de la commune.
3
: Remettre à plat la démocratie communale
- Mise en place d'une constituante communale : redéfinition des règles de fonctionnement pour que les décisions communales soient désormais le fait des habitant·es associés aux élu·es.
- Développer des commissions extra-municipales associant les habitant·es de la commune à toutes les décisions prises.
NIVEAUX
:
1
: Favoriser la collaboration entre initiatives
citoyennes/associatives du territoire en mettant à disposition un
lieu et d'autres ressources
2
: Développer un partenariat avec une ou plusieurs initiatives de
tiers-lieux associatifs ou citoyens sur le territoire, afin de les
soutenir financièrement, techniquement ou en mettant à disposition
un lieu adapté
3
: Participer ou créer un programme de soutien à la création et au
développement de tiers-lieux associatifs ou citoyens sur son
territoire (sur un modèle d'Appel à Manifestations d’Intérêt)
NIVEAUX
:
1 :
Faire du lien entre producteurs et consommateurs (soutien aux AMAP,
organisation d'un marché des producteurs et productrices locales
régulier…) et utiliser la commande publique responsable pour
développer des filières locales et équitables.
2
: Appuyer la création d'une coopérative de productrices et
producteurs locaux (soutien financier, technique, mise à disposition
de locaux…).
3
: Mettre en place ou participer à un Projet Alimentaire Territorial
prenant en compte la résilience alimentaire.
1
: Au moins 50% de bio et (local et/ou équitable/sous signe de
qualité) et 1 repas végétarien par semaine /alternative
végétarienne.
2
: Au moins 75% de bio et (local et/ou équitable) et 2 repas
végétariens par semaine.
3
: Au moins 100% de bio (et local et/ou équitable) et 3 repas
végétariens par semaine.
NIVEAU
UNIQUE
Créer
une commission extra-municipale ou extra-intercommunale, où siègent
des élu·es de la commune et de l'intercommunalité, à parité avec
des citoyen·nes, des représentant·es associatif·ves et du secteur
marchand, des chercheur·ses et expert·es pouvant être saisie ou
s'auto-saisir.
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