mardi 15 décembre 2020

Abattage d'arbres au centre ville de l'Haÿ-les-roses

L’abattage des arbres du square Allende lundi 7 décembre a été violent, l’entrée de la roseraie est dévastée.

Les lhayssien.e.s  et les promeneur.e.s sont interloqués, choqués, voire sidérés. 

 

Depuis un an, 80 arbres ont été abattus à l’Hay. Des arbres solidement enracinés dans le sol, pour la plupart centenaires. Ce sont deux îlots de fraicheur qui disparaissent dans les squares Jouhaux et Allende. Deux écosystèmes essentiels dans l’espace urbain, mais l’humain ne s’en rend plus compte, il a perdu le contact avec le Vivant. Sans oublier l’arbre de Judée, classé « arbre remarquable », il était là comme une sculpture, un îlot de mémoire et de beauté dans le square Elmelik et réjouissait le cœur des lhayssiens et des promeneurs. Il a hélas fini dans une déchetterie ! 

Être sur le chemin de la transition écologique, c’est être force de proposition. Mais il faut aussi savoir dénoncer et dire non. Ces îlots de fraicheur et de brumisation seront remplacés par des sols recouverts de substances minérales, des îlots de chaleur où il ne fera pas bon flâner au plus fort de l’été. Ce n’est pas ainsi que nous imaginons le l’Haÿ-les-Roses de demain.  

C’est être force de proposition pour construire un monde de demain habitable, robuste et où il fait bon vivre ensemble ; apprendre à vivre et coopérer avec le vivant, et pour cela mieux le connaître ; intégrer l’espace urbain dans les écosystèmes existants pour rendre plus résilient l’habitat que nous laissons aux jeunes générations et à celles à venir ; revenir aux besoins essentiels et à des savoir-faire par soi-même dans un esprit de justice sociale intégrant toutes les composantes de la population. 

Je le dis dans un esprit constructif d’ouverture et de dialogue, mais avec une détermination inébranlable : il est urgent et vital de « Renouer avec le vivant » [1] pour aller vers une vraie résilience locale à l’Haÿ-les-Roses, et faire de l’espace public, comme de l’espace privé (jardins, terrasses, balcons…), des lieux de vie.

ET SI… on faisait de ce futur centre-ville un vrai lieu de vie ? Et si on allait se promener ensemble dans un centre-ville à imaginer, celui que nous désirons vraiment ? Nous serons force de proposition pour en faire un lieu accueillant pour le végétal, l’animal, et l’humain, capable de s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique. POURQUOI PAS… un verger, des chemins de terre, des zones de fleurs sauvages aux pieds des arbres, des jardins partagés, de petites boutiques de proximité au lieu de grandes surfaces, un kiosque à musique, etc.

Oui c’est possible, tout est encore possible. Aidons et incitons les concepteurs et promoteurs à intégrer pour de vrai la nature dans leurs projets de construction. Ça vaut le coup d’essayer. Alors imaginons ensemble le monde de demain. Si nous sommes nombreux à nous mobiliser dans la ville, nous y arriverons. Mobilisons nos familles, amis, voisins, quartiers, commerçants, réseaux et associations, faisons des boîtes à idées, organisons des cafés et apéros visionnaires du l’Hay de demain, etc. Soyons inventifs pour faire du centre-ville de demain un lieu de vie, innovant et écologique.

Bonnes fêtes de fin d’année.

Daniel Tasset , président de l’Hay en Transition 

 

[1] J’emprunte cette expression au titre du numéro Hors-série de la revue Socialter qui vient de paraître en décembre 2020 : https://www.socialter.fr/article/hors-serie-9-renouer-avec-le-vivant-avec-baptiste-morizot 

mardi 24 novembre 2020

Newsletter n°11

Editorial

Continuons la route ensemble

Changement climatique, pic pétrolier, biodiversité, état des sols, fonte des glaciers, etc. : les mauvaises nouvelles se succèdent, les constats de plus en plus alarmants. Et la crise sanitaire qui nous oblige à nous confiner et réduire fortement notre vie sociale.

ET Si... on en profitait pour libérer notre imagination, penser le monde de demain, celui que nous aimerions laisser aux générations à venir, comme Rob Hopkins nous y invite dans son dernier livre. Redonner une direction constructive à notre quotidien, à nos territoires, à nos communautés : un bel objectif de transition pour l’Hay-les-Roses. Alors tenons le cap.

On y croit !

Élu président de l’association lors de l’Assemblée Générale du 9 octobre 2020, je remercie les membres du conseil d’administration de leur confiance. Je suis heureux de pouvoir m’investir plus activement dans la mise en œuvre d’une démarche de transition citoyenne pour notre ville.

Tout d’abord je voudrais saluer celles et ceux qui depuis la création de L’Haÿ-en-transition il y a cinq ans se sont mobilisés dans le fonctionnement et les activités de l’association. La transition à l’Haÿ est bien en route, jalonnée d’initiatives : débats autour de la diffusion de films et conférences, plantation de framboisiers, atelier vélos, confection de jardin dans un EHPAD, chantier d'embellissement au Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), atelier méditation, végétalisation aux pieds d'arbres, etc. D’autres initiatives sont à venir, telles que : ateliers Tawashis, actions de sensibilisation sur les plantes du quotidien, promenades urbaines, fabrication de nichoirs et ateliers Land Art, cafés-débats. Alors continuons la route ensemble.

  • Agir ensemble, concrètement, c’est goûter le sens de l’entraide, tisser des liens, aller à la rencontre de l’autre. C’est apprendre ensemble à réduire ses déchets, consommer moins, réparer au lieu de jeter, confectionner des objets, des vêtements, faire des conserves et des boissons fermentées, jardiner, retrouver les saveurs oubliées des plantes sauvages, etc. C’est prendre le temps de sortir de la pression du quotidien pour goûter le plaisir d’être ensemble, de partager ses talents, de faire la fête. C’est créer des communautés solides qui sauront mieux s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique et de la raréfaction des ressources.
  • Agir ensemble, c’est aussi s’intégrer dans le tissu associatif des villes en transition, en premier celles du Val-de-Marne, et y partager nos expériences. C’est aussi établir des relations avec les autorités locales, coopérer avec d’autres associations, des écoles, des institutions ou entreprises. C’est faire partie des acteurs locaux dans la ville.
Je rêve d’un autre monde urbain, où des rues seraient de temps en temps interdites à la circulation automobile pour permettre la promenade, les jeux des enfants, les spectacles de rue, comme dans certaines villes ; où on planterait des arbres fruitiers le long des rues. Et tant d’autres idées encore !

Et vous, c’est quoi votre rêve ? ET Si...on partageait ensemble nos rêves, si on construisait ensemble notre vision du l’Haÿ de demain. On pourrait se retrouver régulièrement pour en parler dans un café, le café des rêveurs du monde de demain, celui qu’on aurait envie de laisser à nos enfants.

Alors, je vous dis à bientôt et bonne lecture
Le Président, Daniel Tasset


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mercredi 18 novembre 2020

Poème

La honte du vieil arbre


J’étais un vieil arbre, doté d’une longue Vie,
Un arbre remarquable, dans le square Emelik.
Honneur du jardinier, dont le nom s’est perdu,
Lui qui m’avait planté en des temps disparus.

On m’a donné pour mort ; qu’est-ce que cela signifie ?
Les Hommes décrètent à tort ce qu’est ou non la Vie.
Entre mes bras nichaient des mésanges en famille,
Dans mon tronc sec vivaient milles insectes et chenilles,
La Vie après la Vie……

Un beau jour de l’été ;
Car c’est toujours l’été qu’arrivent les mauvais coups,
Une harde d’ouvriers, bardés d’armes jusqu’au cou,
De machines de l’enfer, arriva par derrière,
Pour s’en prendre à mon tronc.
Inégale la lutte, rapide fut ma chute.
Penaud, déraciné, à terre je gisais,
Mais pour mieux m’humilier,
A la déchetterie, mes vieux os ont fini.

Eu égard à mon âge, et comptables de l’ombrage,
Qu’à tant d’autres avant vous, j’avais offert sans dû,
A défaut des hommages, vous auriez au moins pu,
Me témoigner un rien du respect attendu.

Honte sur moi, au milieu des déchets,
Honte à vous !
Méprisants orgueilleux, qui vous prenez pour Dieu,
Qui vous a prêté tout,
Vous ne respectez rien et pavez cette terre,
Des dalles de l’enfer.

Enfants, vous qui passez dans ce square pour jouer,
Sachez qu’ici vivait un arbre remarquable.
Vos aînés lui ont fait un destin bien macabre.

Poème d'Eric ZAHND 

écrit suite à la disparition et à la mise en déchèterie de l'arbre de Judée de L'haÿ les Roses

>> L'ensemble des textes et des chansons de Eric sont disponibles sur son site 

mardi 10 novembre 2020

Assemblée Générale 2020

 Association « L’Hay-les-Roses en transition » 
CR de Assemblée Générale du 9 octobre 2020 

(En complément du PV) 


Étaient présents sur place : 

  • Odile CHARRIER, Isabelle CADART, Daniel TASSET, Franck LE NAOURESE, Sophie COUMEFF, Guylaine SCHORTER, Gilles MAULEON, Anne-Marie et Roger LEPELTIER 

En visioconférence : 

  • Sylvie BERLINE, Monique ARDELLIER, Sylvaine MAILLOT-THOMAS, Bernard SIGNARBIEUX, Claude MAULEON, Camille CARRETERO, Nicole JEANNE, Pierre JUMPERTZ, Agnès DELLAMAGIORE 

Était représentée : 

  • Valérie LUQUET 


La séance commence à 18h10 



1. Présentation du rapport moral par la présidente 


Isabelle CADART résume les grands événements de l’année écoulée depuis la dernière Assemblée Générale extraordinaire du 4 décembre 2019. 

  • Ce jour-là l’association avait validé ses nouveaux statuts, lui permettant d’agir en justice en toute autonomie. 
  • Avaient aussi été validés un programme prévisionnel d’activités et le lancement de l’atelier méditation animé par Franck le Naourèse, rendu possible par la mise à disposition d’une salle en plein centre-ville. 
  • Enfin Elsa PERSANT, étudiante à Sciences-Po Paris, avait animé un débat sur le Pacte pour la transition, et l’association avait priorisé les 10 mesures qui lui semblaient les plus importantes à porter auprès des candidats aux élections municipales de mars 2020. 

Depuis, plusieurs catastrophes se sont abattues sur l’association : 

  • L’épidémie de Covid, qui a touché sévèrement plusieurs adhérents directement ou indirectement. 
  • L’atelier de méditation, dont les quatre premières séances avaient été si passionnantes, a dû s’interrompre. 
  • La plupart des activités prévues par l’association ont été annulées, comme l’atelier TAWASHIS ou l’atelier vélo. 

La construction de la halle des saveurs sur le square Léon Jouhaux a conduit l’association à mobiliser de gros efforts : 

  • Envoi d’une lettre recommandée au préfet pour dénoncer l’abattage des platanes en alignement ; 
  • Organisation de deux manifestations à travers la ville ; 
  • Envoi en recommandé au maire d’un recours gracieux contre le projet ; 
  • Mise en place d’une cagnotte leetchi ayant récolté plus de 2500 € de dons ; 
  • Travail sur un mémoire en contentieux porté par l’association ALUDHAY. 

Tout ceci n’a pas empêché la destruction du square et la construction d’une halle de métal et de verre, catastrophe dans le contexte du changement climatique. 

Cette année horrible prend fin, heureusement, et nous souhaitons une grande résilience à notre association. Qu’elle s’enrichisse de nouveaux membres et puisse à nouveau proposer aux habitants des ateliers de mise en pratique de la transition. 


Rapport d’activité des ateliers : 

  • L’atelier méditation a rassemblé en moyenne six à huit personnes par séance et a permis à plusieurs personnes de découvrir la méditation. 
  • Le soutien au centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) a débuté mi-mars. Une première séance avec I. CADART a permis au responsable Stéphane DRABOWICTH d’établir un calendrier d’activités en lien avec les résidents intéressés. Pendant deux autres séances en février et mars, B. SIGNARBIEUX et M. GENSANE ont installé une réserve d’eau pour l’arrosage du jardin et désherbé. Le confinement a interrompu la démarche. 

Le rapport moral est adopté à l’unanimité 



2. Bilan des adhérents 


Le nombre des adhérents à jour de leur cotisation est de 18 personnes (35 en 2019). 

Le contexte n’a peut-être pas été favorable au renouvellement des adhésions. Notamment, des adhérents renouvellent leur adhésion lors de l’AG, ce qui n’a pas pu être le cas cette année étant donné le nombre restreint de personnes qui ont pu assister sur place à l’AG. Il faudrait relancer les adhérents. 



3. Bilan financier de l’association présenté par Franck LE NAOURESE, trésorier 



















Le rapport financier est adopté à l’unanimité.

  • L’adhésion à l’association « Val-de-Marne en Transition » sera renouvelée pour 20 € par Franck, ce qui permettra de bénéficier de l’assurance globale et ainsi de résilier la MAIF (111 € d’économies annuelles). 


4. Vote du montant de la cotisation annuelle 

  • Les trois niveaux de cotisations sont maintenus : 10, 15 et 20 €. 

5. Perspectives d’avenir 
  • Méditation : En 2021, Franck ne souhaite pas renouveler cet atelier et propose une nouvelle démarche intitulée « Comment sortir de l’insatisfaction ? »  
  • Les framboisiers de l’allée des sureaux seront conservés. Monique les a désherbés. Dans les bacs où il manque des plans, de nouveaux plans seront ajoutés. Il faudrait assurer un roulement pour le soin de ces framboisiers lors des périodes de sécheresse. 
  • Le soutien au CADA sera poursuivi 
  • Une convention avec la mairie sera proposée pour le fleurissement des pieds d’arbres 
  • Jardin de l’EHPAD Jean XXIII : Monique ARDELLIER appellera la directrice pour reprendre la collaboration à partir du printemps prochain si l’épidémie le permet 
  • Atelier vélo confirmé par Bernard. Attention, pas à proprement parler de la réparation mais de l’assistance/conseil et d’autre part les participants doivent apporter leurs fournitures. Cela sera l’occasion aussi de débattre, encourager le développement indispensable des mobilités actives. 
  • Atelier TAWASHIS confirmé, atelier fabrication de savon possible dans la salle du Petit Robinson, équipée de plaques chauffantes
  • Apporter des substances nutritives au pied des cerisiers de la rue de la Cosarde, qui manquent de soins.
Et enfin d’autres perspectives proposées : 

  • Anne-Marie LEPELTIER propose une action de sensibilisation « Comment vivre dans une certaine harmonie avec les plantes du quotidien ». Observation des coccinelles et leurs larves, par exemple, etc… 
  • Daniel propose un atelier plantes sauvages comestibles et sensibilisation à la biodiversité. 
  • Sylvaine évoque l’arboretum de Châtenay-Malabry (visite guidée pour adultes) ou une promenade urbaine. 
  • Sophie propose des ateliers nichoirs en terre et Land Art ouverts aux familles, par exemple 
  • olonté de reprise de projections de films (cinéma de Chevilly-Larue ? ou ailleurs). 
  • Suite à la demande de Sylvaine, une réflexion de fond doit être menée concernant un fonctionnement plus horizontal, incluant et impliquant tous les adhérents. 
  • Sylvie propose d'organiser des cafés-débats animés par un conférencier 
  • Enfin, il pourrait être utile de proposer une formation ou une fiche pratique sur l’utilisation de logiciels tels que Zoom pour maintenir la capacité d’échanger et se réunir dans le respect des règles sanitaires actuellement en vigueur. 


6. Positionnement de l’association vis-à-vis des projets du maire 

  • Il est décidé de se réorienter vers l’éducation populaire à la transition écologique et de laisser à ALUDHAY les actions concernant les projets immobiliers municipaux. 
  • Le conseil d’administration reste souverain quant aux décisions stratégiques, en respect des statuts de l’association. 


7. Élection des membres du conseil d’administration 


Le nouveau conseil d’administration est élu à l’unanimité. 

Daniel TASSET, Franck LE NAOURESE, Bernard SIGNARBIEUX, Guylaine SCHORTER, Gilles MAULEON, Sophie COUMEFF, Monique ARDELLIER, Sylvaine MAILLOT-THOMAS, Odile CHARRIER 


A l’issue de l’assemblée générale, le CA s’est réuni et a élu le bureau à l’unanimité 

  • Président : Daniel TASSET 
  • Trésorier : Franck LE NAOURESE 
  • Secrétaires : Guylaine SCHORTER et Gilles MAULEON 

La séance est levée à 20h. 


Daniel Tasset, Président

mardi 21 janvier 2020

Atelier de transition intérieure (Méditation)

Bonjour à tous,

Franck Le Naourèse nous propose des ateliers de transition intérieure en 2020



Pacte pour la Transition


Le Pacte pour la Transition, a été crée avec la collaboration de plus de 50 organisations :
 
Trois Principes directeurs :
 
Impulser et soutenir des actions de sensibilisation et de formation sur la transition auprès de différents publics : élu·es, agent·es territoriaux, jeunes, habitant·es, acteurs économiques, etc.
Engager un processus de construction collective des politiques locales, en associant élu·es, citoyen·nes, agent·es et représentant·es des acteurs locaux, notamment pour la mise en œuvre et le suivi des engagements du Pacte pour la Transition.
Pour répondre à l'urgence climatique et sociale, intégrer des critères environnementaux et sociaux, ainsi que les impacts à long terme décisifs dans les arbitrages des projets locaux et dans l’organisation de la commune et ses groupements.

L'association l'Haÿ-en-Transition, réunie le 4 décembre 2019, choisit de porter auprès des candidats les 12 mesures suivantes :

NIVEAUX D'AMBITION
1 : Mise en place d'un Conseil en Énergie Partagée (CEP)* dans la commune, audit du patrimoine et alimentation à 50% les bâtiments et l'éclairage publics en électricité renouvelable et locale.
2 : Mise en place d'un plan de rénovation énergétique pour le mandat visant à réduire de 40% les consommations d'énergie en 2030 et alimentation des bâtiments et de l'éclairage publics à 75% en électricité renouvelable et locale et 25% en chaleur renouvelable (bois ou biogaz).
3 : Mise en place d'un plan d’investissement pour atteindre -60% de consommation d’énergie en 2050 et fourniture à 100% en énergie renouvelable (électricité, chaleur, carburants) dès 2040.
 
*Le Conseil en Énergie Partagé (CEP) est un service énergie mutualisé : Ces postes de technicien·nes énergie mutualisé·es entre communes sont le plus souvent hébergé·es par des syndicats d’énergie, agences locales de l’énergie et du climat, ou des intercommunalités. 
Le coût d’un poste de CEP représente un peu plus d’ 1 €/hab/an. Sachant que des actions simples sur le patrimoine, peuvent permettre d’économiser jusqu’à 3 €/hab/an en moyenne, le coût du service peut rapidement être compensé par les économies qu’il permet de réaliser.
 
Exemples d’action :
- Inscrire le principe de “zéro artificialisation nette” dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et/ou le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal).
- Créer de nouveaux espaces verts. Pour cela, acquérir et végétaliser de nouveaux lieux, et désimperméabiliser les sols.
- Mettre en place l'extinction de nuit sur une période aussi longue que possible (le crépuscule étant une période cruciale pour de nombreuses espèces) ou un éclairage dynamique partout où l’extinction n’est pas possible.
 
NIVEAUX
1 : Créer ou renforcer une structure ou un service d'information et d'accompagnement des ménages et des professionnels à la rénovation énergétique. Mettre en place les compétences qui permettent que la structure soit en capacité d'accompagner et d'orienter les ménages en précarité énergétique vers le conseil et les aides disponibles.
2 : Créer un plan d’action contre la précarité énergétique avec objectif de diviser celle-ci par 2 durant le mandat.
3 : Rénover en haute performance 10% des logements anciens du territoire d'ici la fin du mandat et promulguer un arrêté d’interdiction de location des passoires énergétiques.



Pour cela de nombreux outils existent déjà comme : les appels à candidature SLIME (Services locaux d’intervention pour la maîtrise de l’énergie) du CLER, un programme qui est destiné à accompagner les dispositifs locaux de lutte contre la précarité énergétique en se concentrant sur le repérage et le conseil personnalisé aux ménages modestes,ou encore  les Fonds Sociaux d'Aide aux Travaux de Maîtrise de l'Energie (FSATME)



NIVEAUX D'AMBITION :
1 : Mettre à jour les documents d'urbanisme du territoire pour y intégrer notamment des critères de densité et de qualité environnementale des constructions et pour réévaluer la pertinence des zones identifiées “à urbaniser”. Assurer une formation des services de la commune sur les conséquences de l'étalement urbain et de l'artificialisation des terres, ainsi que sur la qualité environnementale des constructions, pour pouvoir orienter les particuliers et les entreprises de construction vers des solutions durables.
2 : Adopter et diffuser d'ici 2024 un document référence pour conditionner la construction et l'exploitation des projets d'aménagement à la réduction des émissions de GES et le maintien de la biodiversité du territoire, et rénover au moins un bâtiment symbolique selon ces critères durant le mandat.
3 : Adopter et diffuser d'ici 2022 un document de référence pour conditionner la construction et l'exploitation des projets d'aménagement à la réduction des émissions de GES et le maintien de la biodiversité du territoire, et généraliser son utilisation dans les constructions et opérations d'aménagement de la commune.
(introduire des restrictions dans le plu)
 
NIVEAUX
1 : Modérer la vitesse automobile sur au moins une partie de la commune, généraliser les doubles sens cyclables et les « cédez le passage cycliste au feu », et installer un nombre suffisant de places de stationnements vélos (près des commerces, des arrêts de bus, des services publics, à l'intérieur des écoles…). 
2 : Mettre en place au moins une zone de circulation apaisée effective, et au moins quelques aménagements cyclables sur des axes structurants (bandes larges ou mieux, pistes) 
3 : Rendre cyclable tout le bassin : par une modération généralisé de la vitesse et du trafic automobile, et la garantie d’un montant minimal dédié au développement au vélo de 25€ par habitant·e par an sur le mandat.
 
 
NIVEAUX
1 : Accorder l'équivalent de 2% du budget de gestion des ordures ménagères aux actions de prévention. Permettre aux structures de réemploi de collecter dans les déchetteries, et favoriser la création d'au moins un équipement de réemploi solidaire par la collectivité portant la compétence déchets. Mettre en place une solution de tri à la source des bio-déchets (obligation légale d'ici 2023).
2 : Accorder l'équivalent de 5% du budget de gestion des ordures ménagères aux actions de prévention. Favoriser la création ou le maintien d'au moins un équipement de réemploi solidaire par bassin de 50 000 habitant·es. Planifier l'évolution des déchetteries pour dédier des espaces aux réemploi et/ou permettre aux citoyen·nes de réutiliser les déchets qui y sont déposés, et contribuer à la mise en réseau des associations de réemploi et de prévention.
3 : Accorder l'équivalent de 10% du budget de gestion des ordures ménagères aux actions de prévention et favoriser la création ou le maintien d'au moins un équipement de réemploi solidaire par bassin de 25 000 habitant·es.
 

NIVEAUX
1 : Rendre accessible les services numériques au plus grand nombre en mobilisant les espaces culturels (comme les bibliothèques et médiathèques) ou d’insertion professionnelle 
2 : Favoriser la citoyenneté par le numérique et en faire un outil d'inclusion sociale
  • Assurer un accompagnement spécifique des personnes les plus éloignées du numérique dans les espaces culturels et d'insertion professionnelle équipés d'ordinateurs, et les aider concrètement dans leurs démarches, particulièrement les démarches administratives
  • Déployer un réseau WiFi dans la ville pour tous et toutes en accès libre et permanent.
3 : Faire de la commune un lieu de médiation numérique où chacun·e pourra être accompagné dans la transition numérique
  • Former les agent·es d’accueil de la commune à l’aide au numérique pour toutes les démarches administratives, à destination de : personnes âgées, SDF et grands exclus, familles en difficultés, travailleur·ses pauvres, demandeur·ses d’emploi et jeunes en insertion. Cet accompagnement doit donner accès par formation-action à une certaine autonomie et appropriation des outils dont ils ont besoin.
  • Créer un « pack de services numériques » (matériel, fournisseur d’accès Internet, accompagnement) à destination des publics les plus éloignés du numérique, et aux conseiller·es/médiateur·trices accompagnant ces publics. Par exemple, permettre à chacun et chacune d’avoir un ordinateur, en participant à des réseaux de réemploi et en favorisant le reconditionnement des ordinateurs.
 
NIVEAUX
1 : Renforcer l'existant
  • Renforcer la transparence et la communication autour des données de la commune/intercommunalité, et des travaux du conseil municipal/communautaire et garantir lors des séances des conseils municipaux et de leurs groupements un temps de prise de parole des habitant·es
  • Organiser des sessions de formations collectives élu·es-agent·es-habitant·es à d'autres modalités de gouvernance partagée, de prise de décision et de méthodes de dialogue.
  • Valoriser et renforcer les dispositifs de participation existants (moyens et pouvoir de décision)
2 : Développer la co-construction des politiques locales
  • Mettre en place au moins un dispositif de co-construction des politiques locales engageant pour réfléchir et travailler ensemble sur les projets de la commune.
3 : Remettre à plat la démocratie communale
  • Mise en place d'une constituante communale : redéfinition des règles de fonctionnement pour que les décisions communales soient désormais le fait des habitant·es associés aux élu·es.
  • Développer des commissions extra-municipales associant les habitant·es de la commune à toutes les décisions prises.
 
NIVEAUX :
1 : Favoriser la collaboration entre initiatives citoyennes/associatives du territoire en mettant à disposition un lieu et d'autres ressources
2 : Développer un partenariat avec une ou plusieurs initiatives de tiers-lieux associatifs ou citoyens sur le territoire, afin de les soutenir financièrement, techniquement ou en mettant à disposition un lieu adapté
3 : Participer ou créer un programme de soutien à la création et au développement de tiers-lieux associatifs ou citoyens sur son territoire (sur un modèle d'Appel à Manifestations d’Intérêt)
 
NIVEAUX :
: Faire du lien entre producteurs et consommateurs (soutien aux AMAP, organisation d'un marché des producteurs et productrices locales régulier…) et utiliser la commande publique responsable pour développer des filières locales et équitables.
2 : Appuyer la création d'une coopérative de productrices et producteurs locaux (soutien financier, technique, mise à disposition de locaux…).
3 : Mettre en place ou participer à un Projet Alimentaire Territorial prenant en compte la résilience alimentaire.

NIVEAUX :
1 : Au moins 50% de bio et (local et/ou équitable/sous signe de qualité) et 1 repas végétarien par semaine /alternative végétarienne.
2 : Au moins 75% de bio et (local et/ou équitable) et 2 repas végétariens par semaine.
3 : Au moins 100% de bio (et local et/ou équitable) et 3 repas végétariens par semaine.

NIVEAU UNIQUE
Créer une commission extra-municipale ou extra-intercommunale, où siègent des élu·es de la commune et de l'intercommunalité, à parité avec des citoyen·nes, des représentant·es associatif·ves et du secteur marchand, des chercheur·ses et expert·es pouvant être saisie ou s'auto-saisir.